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Avant, il y avait les user stories pour aligner les besoins utilisateurs en fonction du problème auquel ils faisaient face. Aujourd’hui, il y a les jobs stories, une façon différente d’orienter l’histoire racontée par les utilisateurs afin d’éviter une interprétation trop divergente. En effet, le problème majeur d’une user story provient de son manque de régularité parmi les témoignages récoltés. Grâce aux Job stories vous pourrez bénéficier d’informations importantes dans la restitution faite auprès des utilisateurs dont notamment le contexte, la motivation et le bénéfice espéré. Cette différence réside dans un détail de tournure de phrase qui aura value une nouvelle dénomination pour cette méthode de recherche utilisateur.

Une méthode différente des User Stories pour raconter les besoins utilisateurs Cliquez pour tweeter

En quoi consistent les job stories ?

L’objectif est le même que pour les user stories, cependant le résultat est plus convaincant. C’est-à-dire qu’à travers les interviews exploratoires menées auprès des utilisateurs, vous récoltez des informations grâce à des canvas exploratoires.

Les user stories en sont un, et cela permet d’identifier les besoins en fonction d’une action menée par un utilisateur. Mais on peut vite toucher ses limites en pratiquant le user stories sur des problématiques très ciblées.

Exemple de User stories

Interprétation des user stories de manière générale

Les user stories donnent trop d’importance au persona alors que ses actions et besoins sont forcément liés à sa personnalités, donc cela n’apporte rien. En commençant par cette distinction de l’humain et de sa fonction, on dirige toute la phrase vers uniquement la perception de besoin de l’utilisateur. Or ce que l’on souhaite, c’est connaître son intention qui est provoquée par un besoin dans un contexte particulier.

Format des Job Stories

En commençant une job story par des éléments qui décrivent la situation, on est plus à même de pouvoir créer de l’empathie pour l’utilisateur et comprendre la cause de son besoin. De plus, cela nous permet de disposer d’informations complémentaires sur la notion de bénéfices espérés par l’utilisateur. Les jobs stories apportent une perspective différente à la lecture de l’information. On dispose de plus d’éléments pour interpréter le besoin de l’utilisateur et pour imaginer une solution qui s’intègre dans le contexte de l’usage.

Comment utiliser les jobs stories ?

Lorsque vous menez des recherches utilisateurs et des interviews exploratoires, il faut toujours relever les éléments de contexte durant une action précise. Car très souvent, c’est la situation qui provoque un besoin. C’est pourquoi il faut commencer sa job story par un constat qui implique un contexte. Dans cette première partie de phrase, il faut regrouper un maximum d’informations sur la situation qui amène à la motivation de l’utilisateur.

Une chose importante, le fait de tourner entièrement la tournure de phrase à la première personne. En utilisant le pronom personnel “je” on s’identifie plus facilement à l’histoire racontée et on génère de l’empathie pour l’utilisateur. Ce qui nous permet d’être plus concerné par le besoin de l’utilisateur et ainsi de trouver une solution plus adaptée.

Chaque action est entrainée par une motivation, c’est quasiment indéniable. Ainsi il est important de l’ajouter dans la job story entre le contexte et l’objectif à atteindre. L’analyse de la motivation est différente de l’analyse du besoin. C’est-à-dire que la motivation va être plutôt pragmatique tandis que le besoin sera plutôt émotionnel. La motivation se traduit par l’action que devra faire l’utilisateur tandis que le besoin correspond au résultat de cette action. Par exemple, dans le cas de cette situation “je veux partir en Grèce pendant 2 semaines pour profiter de mes vacances d’été et me reposer”, l’action c’est le voyage et le résultat c’est le repos.

L’objectif à atteindre par l’utilisateur est primordial car c’est la clé pour une expérience réussie. Cependant, dans certains cas, la notion de besoin reste assez vague et difficile à déterminer précisément.

Exemple de Job Stories

À savoir que cette méthode n’est pas si récente, en réalité elle date de plus ou moins 2013 et elle est expérimentée par un bon nombre de designers durant les phases d’idéation. En expérimentant les job stories, vous arriverez plus facilement à définir des solutions qui correspondent à l’utilisateur final. En vous concentrant davantage sur le contexte plutôt que le persona, vous aurez une vision plus précise de la perception du besoin.

On vous laisse essayer surtout si vous découvrez la méthode pour la première fois. N’hésitez pas à nous faire vos retours en commentaire ou sur nos réseaux sociaux.

 

Source : Alan Klement

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